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French national flag raised by Ambassador of France to Japan and KEK Director General/<i class='fa fa-copyright' aria-hidden='true'></i> KEK IPNS

French national flag raised by Ambassador of France to Japan and KEK Director General/ KEK IPNS

L’Ambassadeur de France au Japon, son Excellence Monsieur Laurent Pic, et son équipe sont venus sur le campus du KEK à Tsukuba le 11 octobre pour assister à la cérémonie de lever du drapeau national français dans la zone d’interaction de SuperKEKB, le nouveau collisionneur du KEK qui sera démarré au printemps prochain, où est installé le détecteur Belle II. Le drapeau français a ainsi rejoint les drapeaux des 23 pays déjà membres de l’expérience Belle II, devenant le 24ème pays membre.

Étaient également présents Monsieur Jean-Christophe Auffray, conseiller S&T de l’ambassade de France à Tokyo, Monsieur Jacques Maleval, directeur du bureau du CNRS à Tokyo, Madame Ursula Bassler, directrice adjointe de l’IN2P3 du CNRS, Monsieur Patrice Verdier, directeur scientifique de l’IN2P3, Monsieur Philip Bambade, physicien au LAL (IN2P3) et codirecteur du TYL-FJPPL, ainsi que 8 chercheurs de l’IN2P3 impliqués dans l’expérience Belle II. La délégation a été accueillie par le directeur général du KEK, Monsieur Masanori Yamauchi, le directeur exécutif, Monsieur Yasuhiro Okada, le directeur adjoint de l’IPNS (KEK) et codirecteur du TYL-FJPPL, Monsieur Junji Haba, le professeur du KEK et directeur financier de Belle II, Monsieur Yoshihide Sakai, et le professeur du KEK et gestionnaire du projet Belle II, Monsieur Yutaka Ushiroda, ainsi que d’autres chercheurs du KEK.

A group photo after a reception in front of KEK Administration building

A group photo after a reception in front of KEK Administration building

Le groupe a visité la zone d’interaction de Belle II avec plusieurs membres du KEK, puis ensemble a hissé le drapeau français au niveau du garde-fou de la passerelle B2, juste entre les drapeaux tchèques et allemands, selon l’ordre alphabétique. Lors de la réception qui a eu lieu pour célébrer la participation française à l’expérience Belle II, le directeur général de la KEK, M. Yamauchi, a déclaré publiquement: «La participation de scientifiques français à ce programme sera essentielle et renforcera la capacité à relever nos défis intellectuels. » Son Excellence M. Pic a répondu: «Comprendre la matière et l’univers profite également à de nombreux autres domaines tels que la chimie, la vie et la science des matériaux… C’est une chance pour la France de pouvoir travailler plus étroitement avec les membres de ce programme de recherche en physique. »

A group photo with French national flag at KEKB Tsukuba Lab.

A group photo with French national flag at KEKB Tsukuba Lab.

La France est un des principaux membres du CERN. Le principal institut de recherche en physique nucléaire et des particules en France, l’IN2P3 du CNRS, est depuis longtemps un collaborateur important du KEK. Pour la recherche sur la physique des mésons B, qui a été récompensée par le prix Nobel de physique 2008, décerné conjointement aux Professeurs Makoto Kobayashi et Toshihide Masukawa, la France, ainsi que l’Allemagne et l’Italie, ont participé à l’expérience BaBar, au SLAC National Accelerator Laboratory (États-Unis), un projet concurrent de l’expérience Belle. Suite à l’arrêt de BaBar, ces trois membres majeurs du CERN, l’Allemagne, l’Italie et maintenant la France, ont rejoint l’expérience Belle II.

Le rôle du TYL-FJPPL comme incubateur de projets communs franco-japonais

Les relations entre scientifiques français et japonais dans le domaine de la physique des particules et des astroparticules se sont développées et améliorées progressivement grâce à un certain nombre d’activités de base impliquant nos deux communautés scientifiques, comme par exemple le Laboratoire International Associé TYL-FJPPL (“Toshiko Yuasa France Japan Particle Physics Laboratory”).

Le TYL-FJPPL a été créé en 2006 par le CNRS, le CEA et le KEK pour promouvoir la collaboration entre les équipes de chercheurs français et japonais travaillant en physique subatomique et dans des domaines connexes. Il porte le nom du Docteur Toshiko Yuasa (1909-1980), une physicienne japonaise d’exception restée plusieurs années en France pour poursuivre ses recherches en physique nucléaire. Le TYL-FJPPL utilise des fonds limités des deux pays pour soutenir des échanges de personnels et des initiatives de formation communes au profit des étudiants et des jeunes chercheurs de nos deux communautés. Un atelier général est également organisé chaque année pour rassembler les équipes impliquées. Des ateliers thématiques, des écoles et d’autres événements spéciaux sont aussi régulièrement organisés en France et au Japon.

2017 Science Camp for female high school students organized by TYL-FJPPL at KEK, Japan

2017 Science Camp for female high school students organized by TYL-FJPPL at KEK, Japan

Au Japon, un atelier « Sciences pour lycéennes » est organisé annuellement avec le concours de chercheurs français du TYL-FJPPL. Le prix « Toshiko Yuasa » récompense également tous les ans une ou deux chercheuses japonaises ayant obtenu d’excellents résultats scientifiques.

En ce qui concerne la participation française à BelleⅡ, le codirecteur japonais du TYL-FJPPL, le Docteur Haba a commenté: «C’est très important pour nous d’avoir la France dans BelleⅡ. Presque toutes les grandes nations d’Europe nous ont maintenant rejoints. Nos efforts continus ont porté leurs fruits.». Le Docteur Bambade, codirecteur français du TYL-FJPPL, a déclaré avec enthousiasme: « Je suis heureux et fier de ce résultat. Nous avons lancé le TYL-FJPPL il y a 11 ans pour promouvoir les collaborations entre équipes de recherche françaises et japonaises et nous nous sommes efforcés de trouver des manières positives pour permettre à la France de participer aux recherches avec BelleⅡ. Je suis sûr que nos activités ont eu une influence non négligeable. “

TYL JFPPL/FKPPL joint annual workshop held in Strasbourg, France, March 2017

TYL JFPPL/FKPPL joint annual workshop held in Strasbourg, France, March 2017

Un premier groupe d’environ une douzaine de chercheurs du LAL, à Orsay, et de l’IPHC, à Strasbourg, deux laboratoires de l’IN2P3 du CNRS, a rejoint l’expérience Belle II. Les physiciens de ce groupe contribueront à des investigations théoriques et expérimentales pour mettre en évidence des effets de nouvelle physique au-delà du modèle standard, qui seront peut-être visibles avec Belle II, à la mesure de la « luminosité », le principal facteur de performance du collisionneur, directement lié au nombre de réactions produites, ainsi qu’au développement des logiciels de reconstruction des traces des particules avec le détecteur de micro-vertex de Belle II, notamment pour mesurer les désintégrations des mésons B. Il est prévu que ce premier groupe français dans Belle II soit rejoint pas d’autres physiciens de l’IN2P3 et du CEA dans les années à venir.


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